Jusqu'ici...

Woo-hoo! J'ai un 5e ami!!
Merci de me suivre dans l'aventure.

Depuis la dernière entrée, j'ai fait beaucoup de tests.

Des brioches.















Des wraps.



















Des sandwiches.















Des tartes.















Les rénos sont presques toutes faites mais il y a eu des petits pépins (dont le déversement de trucs chimiques sur mon plancher par les nettoyeurs de hotte. Dommage, je vais devoir refaire...) mais tout avance bien. Un dernier gros nettoyage et on y va.

J'ai commencé la cuisine aujourd'hui et ai acheté de beaux produits de chez nous.
Des canneberges de la vallée des canneberges à Vénosta. (35 litres!!!)




















Des pommes de Halls Apple Market à Brockville.





















Et j'ai fait de la compote. De la compote. Du bouillon de légumes.




















L'ouverture approche!!! Une semaine environ...

Quelques touches de couleur

On continue et on continue.

Mes pieds sur le planchers de cuisine.
Mon ami Mathieu et moi avons frotté et frotté.
Ensuite, il a entrepris de couvrir avant un blanc de base...



















Puis samedi, j'y ai mis de la couleur!



















Plusieurs personnes demandent si le décor ne sera que noir et blanc. Moi j'aime bien. C'est propre, ça donne une impression de grandeur. Il y aura quelques petits accents de couleurs, mais je voulais surtout qu'on voit la bouffe, les belles casseroles... comme celle reçue en cadeau de Candice. Comme je vais m'ennuyer de travailler tous les jours avec Candice.



















Le gros ménage continue. Chloé a frotté mon grill panini pendant environ une heure. Ce sera donc le grill Chloé. Voyez comme elle est mignonne pour le ménage, imaginez la vie de tous les jours...















Candice s'est aussi mise au frottage, toutes mes grilles de frigo y ont passé...















Mathieu et Roseline aident pour la finition, au soleil sur la terasse. Un joli petit couple...

Nicole a donné une dernière couche dans la salle de bain pendant que Mark se mettait à la tâche digne d'une étoile d'or: nettoyer le congélo. Une odeur. Une odeur les amis... Merci Mark. Ici nait le congélo Mark.















Et pour les remercier, le test final pour les muffins pacane-caramel.

Edgar, le resto, le début.

Étange comme j'ai rêvé de ce moment depuis mes 20 ans, et voici que je n'y crois pas.
J'imagine qu'en quelque part sur la route, j'ai perdu espoir d'avoir mon propre resto.
J'imagine que je croyais que j'allais faire rouler celui des autres pour toujours.
J'imagine que je croyais vanter la cuisine d'un autre chef tous les jours.

Mais non. Ça entre tranquilement dans ma cervelle.
3 jours de peinture et de petits travaux dans le local.
Il me reste encore deux jours de travail à mon autre job (à faire paraître bien d'autres chefs et d'autres entrepreneurs...) et je termine avec élégance. Pour me concentrer sur mes projets. Pour réaliser mon rêve (ou comme Simon le dit, ma mission de vie de nourrir les autres.)

La vie a été si généreuse en amis pour moi. J'ai eu tellement d'aide en trois jours.
Isabel, Mark, Nicole, Michel, Diane, Glenn, Régine, Marie-Camille, Rachelle, Jean-Sébastien, David... Merci.




















Mes mains, jour 1.



















Jean-Sébastien qui fait des flamèches, quoi de mieux?



















Régine. Cappucino? Peinture? C'est parti!



















Une belle couche de blanc.



















Et Nicole les mains dedans.



















Mon ventilateur tout neuf tout beau, c'est l'amour.



















Le nouvel amour de la vie de Simon, la machine espresso.

Une presque caponata

J'hésite toujours à nommer un plat...
Boeuf Bourguignon, Carbonara, Caponata, qu'elle est la version vraiment authentique? Peut-on jouer avec les ingrédients?

Je sais que cette caponata n'est pas authentique, mais elle est comme je l'aime. Des légumes fondants, légèrement sucrés et épicés. Beaucoup de petits oignons épluchés avec amour.

C'est un repas rapide que Simon et moi on aime bien. La sauce se congèle parfaitement. On mélange à des pâtes (habituellement des penne), chaud ou même tiède, avec de la bonne huile d'olive, des pignons, des herbes fraîches et du parmesan.

Ce sera fort probablement la base pour ma sauce à lasagne chez Edgar.

Ingrdients

1 grosse aubergine, en cubes
1 poivron rouge, en cubes
1 poivron jaune, en cubes
2 courgettes jaunes, en cubes
3 pintes de mini tomates (les dernières jaunes de notre jardin!!), coupées en 2
1 livre et demie de petits oignons, sans la pelure, coupées en deux
2 grosses branches de céleri
6 morceaux d'ail, en purée
2 poignées de câpres
1/4 tasse de vinaigre balsamique
1 Cuillère à soupe de sucre blanc
1 Cuillère à soupe de flocons de chili
1/2 tasse d'huile d'olive
Sel et poivre

Mélanger le tout dans un plat allant au four. Enfourner pour 2 heures à 350F en prenant soin de mélanger au 30 minutes avec une cuillère de bois.

Velouté de poire et navet blanc

Le doux parfum de cette soupe m'a transporté il y a bien des années alors que je travaillais dans un petit café, un petit coin de nature. Je mangeais dehors, seule, après au moins 6 heures de travail, sans pause. Comme j'appréciais ce moment, avec ma soupe. Le calme.

Tout le contraire de ma fin de semaine. Je me sens frénétique. Je bouge à toute vitesse.
J'ai du entrer au travail à la dernière minute.
J'ai cuisiné et cuisiné à la maison et aussi fait le test pour la sandwiche ultime Edgar - nous avons un gagnant!!
Une petite visite au Rona m'a aussi inspiré confiance pour les travaux à effectuer chez Edgar, la peinture des murs, des tuiles, des comptoirs - un petit rien m'a t'on dit.
(Cher Monsieur Rona, si tout va bien, je vous retrouve en novembre avec des brownies en offrande)


Velouté de poire et navet blanc (le tout petit navet, pas le rutabaga!)

1/4 tasse de beurre
1 gros oignon, en cubes
2 carottes, en tranches
2 navets blancs, en cubes
2 poires bien mûres, en morceaux
2 litres de bouillon (j'ai utilisé du bouillon de poulet, mais le végé est également bien)
1 tasse de crème à cuisson 15%
muscade
thym
sel
poivre

Dans une petite marmite, faire revenir l'oignon avec le beurre. Ajouter les carottes et cuire pour 5 minutes en remuant de tempas à autre. Ajouter les poires et le navet, cuire pour 5 à 7 minutes en prenant soin de bien laisser caraméliser. Ajouter le bouillon de poulet et laisser mijoter jusqu'à ce que les légumes soient cuits. Passer au broyeur et au tamis. Ajouter la crème, une bonne pincée de muscade, puis ajuster au goût avec du sel et su poivre. Garnir de feuilles de thym frais.

La batterie de tests

Et c'est le début d'Edgar...
En toute honnêteté, je ne suis pas encore aussi enthousiasmée que je devrais l'être. Je me sens tout comme ces petits lapins: je cours et je cours et je cours, j'évite les buissons, je dois aller dans les passages sous-terrains, prise en cage par moments - j'essaie de garder le focus et j'attends avec impatience le moment ou je ne serai plus au travail (travail-travail-job. Il me reste deux semaines, aaaaargh.)

J'attends aussi avec impatience les clés pour commencer les rénos. Je fais des listes et des listes et révise mon buget. Des appels, des papiers à remplir, des courriels, attendre les réponses.

À mes côtés, une assiette pleine de brioches. C'est le début des tests.
Je suis bourrée, trop de sucre et tant de questions...
Plus de zeste de citron? Plus de cannelle? Sauce butterscotch? Plus grosses les brioches, plus petites? Dans des moules muffin ou dans un grand plat? J'ai tout fait l'essai ce matin, conclusion: la sauce avec cannelle et citon gagne (le butterscotch pour autre chose...), plus de cannelle, dans un grand plat, pâte plus mince, plus de tourbillon, entre les deux grosseurs, plus de zeste, pas de raisins mais oui aux pacanes.

La joie

La joie, c'est souvent des choses simples.
Sortir, marcher quelques pas pour cueillir des tomates dans mon jardin, quelques fines herbes.
Prendre mon vélo pour aller admirer le bord de l'eau.
Écouter d'une autre salle mon homme jouer du piano, l'entendre s'amuser à déconstruire les Beatles.

Parfois, il faut un peu plus d'efforts pour être heureux.
Comme le courage de sabler la céramique de ma cuisine.
Oh que oui, vous avez bien lu.
3 heures de plaisir, de la poussière, du bruit et des avant-bras bousillés.

Oh, oui, puis... des restants de pâte à tarte. Ça, ça me rend très heureuse.
La remplir de tomates, de brie triple crème, d'olives noires, d'échalotes françaises rôties, de feuilles de basilic, d'huile d'origan... et une touche de crème.